Revue de presse


Beaucoup d'articles son parus sur Internet. Ils sont aisés à aller consulter, tout comme les sites de vente de livres permettant d'acquérir les ouvrages (FNAC.com, Alapage.com, Adventice.com, Priceminister.com, a-spot.fr, etc.).
Bien sûr les libraires se font toujours un plaisir de commander les livres (entre autres Les Mots à la Bouche, Violette and Co, Delamain, Le BHV Hôtel de Ville, La FNAC, Virgin, le Furet du Nord, L'Auberginal, etc.).

De nombreuses associations ont réalisé des articles. Sans pouvoir toutes les citer.

- Articles sur le recueil de nouvelles "Cas de Figures"

Cas de figures

À coup sûr, Didier Mansuy — en attaquant le « dépaysement oriental » dans lequel ses nouvelles baignent — s'est souvenu des vers de Baudelaire : « Mais les vrais voyageurs sont ceux-là seuls qui partent pour partir : de leur fatalité jamais ils ne s'écartent ». Qu'il se trouve en Égypte, en Inde, en Italie ou au Kurdistan, Mansuy, humant l'aventure, en passionné de la nature humaine, n'oublie ni sa perspicacité, ni son don d'analyse auxquels se mêle souvent une troublante dimension fantastique.

Dans ces "Cas de Figures" sont privilégiés autant le suspense que le caractère des personnages ; les portraits sont décapants : voyez ceux de Son Jumeau, d'Odette, de Métropolis, de J'ai honte, etc. Drôlerie, humour, circonstances picaresques ponctuent le recueil ; et si « toujours l'inattendu arrive », les surprises qu'il nous ménage gardent sans cesse un lien avec la fatalité mystérieuse qui articule souvent nos vies.

Sortie littéraire, le 11 mai, Paris.

Paru sur le site LALUCARNE.org.

 

- Articles sur "Le linceul de pourpre de Marcel Jouhandeau"

La lettre de l'Editeur

Madame,Monsieur,

Didier Mansuy nous a proposé un texte que nous avons accepté dans son intégralité. Voici un monument au sens complet du mot.

Il s'agit de la vie de Marcel Jouhandeau, circonscrite au trio Jouhandeau-Rode-Coquet : elle n'en est pas moins, en large part, celle de Jouhandeau. L'auteur, qui fut un ami d'Henri Rode, dresse un récit sobre et érudit d'une histoire d'amour ; elle engage l'un des plus grands écrivains français de ce temps. Nous sommes à la fin des années 40 : des hommes d'esprit, libres, anticipent l'émancipation de 68.

Les lettres référencées et le commentaire de Mansuy jettent une lumière passionnante sur l'un des plus admirables stylistes français.

Jouhandeau occupe, avec Gide, on le sait, le premier rang des écrivains au XXe siècle pour la pureté de sa langue. Dans une lettre de février 54, Marguerite Yourcenar écrivait à Jouhandeau : « C'est ainsi que la scène où votre père entre pour la première fois dans la maison où il est destiné à mourir est d'une majesté de Chronique du Moyen Âge : en vérité, ce boucher est roi, comme un prince de Shakespeare ».

On peut dire que ce cisèlement-là se retrouve dans les lettres qui émaillent la partie épistolaire de l'ouvrage consacré à Jouhandeau ; elles illuminent le travail de Didier Mansuy à la fois ouvrage savant et création somptueuse.

Nous serions heureux que vous nous communiquiez copie de votre article si cet ouvrage le mérite à vos yeux.

Au plaisir et bien cordialement,

Daniel Cohen éditeur

 

Article de Charles Adam paru dans la revue Tels Quels :

Voici le texte :


 

Affiche du café littéraire du 16 février 2010

 

Article de la Montagne de Guéret du 9 aout 2010

 

Article de la Montagne de Corréze du 8 sept 2010

 

Article de la revue littéraire Histoires littéraires n°44

Rarement vit-on livre plus bourré de lettres inédites, de documents et de citations — bien davantage, même, qu'une thèse de doctorat. Cette énorme étude de plus de 600 pages concerne les amours de Jouhandeau et leurs effets sur sa création littéraire, ou, plus exactement, comme l'indique le sous-titre, elle est essentiellement centrée sur le trio amoureux formé par Jouhandeau, l'écrivain Henri Rode (de 1947 à 1966) et le pianiste Robert Coquet (de 1948 à 1960). L'auteur y vise un double but : d'une part, écrire toute l'histoire de ce trio, et d'autre part, démontrer, pièces à l'appui, que L'École des garçons et Du pur amour, deux livres signés Jouhandeau, ont en réalité été écrits avec la collaboration d'Henri Rode. Selon Didier Mansuy, il s'agit en fait d'une « sorte de compilation des lettres de Marcel à Henri, d'Henri à Marcel ou Robert, et de Robert à Marcel ». Rode est mort en 2004, mais l'auteur paraît l'avoir assez bien connu et interrogé ; surtout, il a recueilli ses papiers, ce qui lui permet d'écrire : « Ce livre est réalisé, exclusivement, sur la base des documents qu'Henri Rode me donna » : aussi transcrit-il de nombreuses lettres de Jouhandeau et de divers adressées à Rode. Il parvient ainsi à reconstituer avec minutie tout le détail des relations entre les trois hommes. Celles-ci furent fort changeantes, et passablement compliquées : Rode avait, auparavant, rencontré et aimé le jeune Robert Coquet, que, en « manipulateur de génie », il présenta à Jouhandeau, lequel s'enflamma durablement. Dans cette chronique presque quotidienne, scandée par les fréquentes lettres qu'échangeaient les trois protagonistes, on s'y perd parfois un peu, avouons-le. Parallèlement, Didier Mansuy retrace la genèse de L'École des garçons et Du pur amour (et le rôle tenu à cette occasion par Rode), et les petits drames que provoqua leur publication. Cette longue démonstration était-elle absolument nécessaire ? On se doutait un peu que Jouhandeau n'avait fait que puiser dans la réalité vécue par lui auprès de ses deux amis, et le reste de son oeuvre est là pour attester qu'il n'avait nul besoin de collaborateur, même s'il ne s'interdisait pas, comme tout écrivain, d'emprunter ses matériaux où bon lui semblait. Si la documentation, en majeure partie inédite, accumulée par l'auteur, est impressionnante, on sent parfois quelque décousu dans son propos, ainsi dans certains chapitres ne traitant pas directement de son sujet. Par exemple, que viennent faire des chapitres comme Marcel et les pigeons et Jouhandeau [franc-]maçon, quel rapport avec le trio amoureux, et même quel intérêt ? Cela tourne un peu au fourre-tout, et on a l'impression que l'auteur s'éloigne çà et là considérablement de son sujet. Mais, comme chronique amoureuse et sentimentale, son étude est étonnante, et son mérite principal tient évidemment aux centaines de lettres inédites qu'il transcrit ou cite. À la fin, se trouvent reproduits des textes inédits (par divers), des photographies, et le fac-similé de nombreuses lettres. Pour la période considérée, il s'agit là d'un ouvrage capital pour la biographie de Jouhandeau. Sans doute faudra-t-il, en un second temps, qu'un autre biographe vienne interpréter, éclairer ou nuancer cette masse de lettres, où l'on risquerait peut-être de perdre pied. La perspective demandera alors à être sans doute plus ou moins rectifiée, car les trois amis en question sont trop vus et décrits à la lumière du quotidien, tellement fragmentée, et aussi parce que toute lettre, pour aussi explicite qu'elle soit, ne reflète guère que des moments et des humeurs fatalement passagers. Mais Didier Mansuy a voulu avant tout publier cette si copieuse documentation : c'est là l'essentiel, et tous ceux qui s'intéressent à Jouhandeau doivent lui savoir gré.

Compte rendu paru dans la revue Histoires Littéraires n° 44 d'octobre-décembre 2010

Didier Mansuy, Le Linceul de pourpre de Marcel Jouhandeau : la trinité Jouhandeau-Rode-Coquet (Orizons, 2010, 642 p., 48 €).

 

Conférence du 17 mai 2011 en mairie du IIIeme

 

- Articles pour le roman Biographie d'une Douleur :

Juillet / Août 2007

Biographie d'une douleur

Biographie d'une douleur - Didier Mansuy

Didier rencontre Claude dans un hall d'aéroport. Il le remarque sans intention particulière mais il ne peut s'empêcher de noter son regard inquiet et désespéré. Ce n'est pas le coup de foudre, cependant une relation se construit doucement, tant bien que mal, avec ses moments de complicité et d'enthousiasme, ses instants d'égarement, ses crises comme ses preuves inoubliables de passion. L'amour se crée, prend racine, grandit… et fâne, insupportable légèreté d'un être !

Avis de l'éditeur : Chaque page du roman de Didier Mansuy est une porte ouverte sur son âme, une fenêtre sur la relation qu'il accepte avec celui qui, finalement, deviendra son compagnon. Avec sincérité, il nous décrit les étapes de son histoire avec Claude. L'authenticité se mêle à la poésie. Il nous dévoile, avec pudeur, les moments de complicité, les instants de doute, la trahison ou les preuves d'amour. Les joies comme les peines font vivre intensément ce récit, jusqu'à la rupture, inévitable… mais pourquoi ?

Editions Publibook - 238 pages - 19 e

 

DOULEUR ET CATHARSIS.

"L'amour est la découverte de nous-même, au moment de notre confrontation à l'autre: nous le constatons puis évaluons ce qui nous sépare et nous assemble afin de mieux nous adapter, puis nous conformer au moule désiré". Telle est la définition que donne de l'amour Didier, le narrateur de Biographie d'une douleur.

Ce n'est donc pas du coup de foudre dont traite cet ouvrage, mais bel et bien de l'amour comme révélation progressive, tâtonnements, cheminement à deux, et au final, échafaudage d'une relation. Il n'est du reste pas superflu de noter que Didier et Claude, les deux protagonistes, ne se rencontrent pas dans un endroit connotant d'emblée le désir, comme le ferait un lieu de drague, un sauna, une boîte ... Non, leurs regards se croisent dans un aéroport, et c'est là le point de départ de leur commune odyssée.

A l'inverse d'un Renaud Camus qui, dans Tricks, répertoriait en comptable et disséquait en clinicien ce qui pour le narrateur constituait ses "coups" et ses "affaires", Didier Mansuy s'emploie à passer au scalpel de l'écriture les méandres de l'amour, ses soubresauts et ses égarements, son zénith et son nadir ... En l'occurrence, la Carte du Tendre que dresse ce roman peut se lire à moult endroits comme une Carte du mésentendre, où l'effilochage des sentiments le dispute aux tentatives de raccommodage, l'intranquillité des émotions à leur désir d'apaisement. Ce qui frappe surtout dans l'histoire de cet amour entre Didier et Claude, c'est que faute d'une communication véritable, il n'arrive point à se dire et s'épanouir. La surdité affective de Claude est d'autant plus exacerbée qu'en l'absence d'une grille de lecture commune qui permettrait à tous deux de mieux s'entendre, leur relation est vouée à s'étioler, se fâner, et visiblement se heurter à des murs d'incompréhension et de rancoeur.

Tout n'est cependant pas sombre et délétère dans Biographie d'une douleur, tout n'y baigne pas dans la totale opacité. L'amour sait même - trop rarement certes, s'y parer de contours lumineux. A travers l'auscultation des méandres amoureux, le roman aboutit à un discours de l'introspection, un retour sur soi qui évite d'une part au narrateur le destin d'un songe-creux stérile et acrimonieux, d'autre part à l'écriture de s'enliser dans des divagations filandreuses. S'adossant à la grande tradition des moralistes qui, de l'Antiquité jusqu'à nos jours, s'est penchée sur l'amour et l'amitié, le livre fait des incursions du côté d'Epicure par exemple, et surtout de Sénèque et le commerce épistolaire que celui-ci entretint avec son ami Luculius. L'idée maîtresse qui émerge tout au long du récit, c'est que l'amour n'est pas un acquis, une sorte de rente amoureuse sur laquelle on pourrait compter de façon pérenne, mais une oeuvre en procès, une construction de longue haleine. A travers cette élaboration du vécu amoureux, on se construit soi-même et réciproquement.

A l'évidence, cet édifice amoureux ne saurait subsister que si ses fondements sont suffisamment solides pour braver les épreuves du temps et les aléas de toute nature. A un moment, le narrateur dit: "La cathédrale que je construisais avec Claude me faisait pourtant un peu peur". Si le livre se clôt effectivement sur une déception amoureuse grosse de douleur pour Didier, et l'ébranlement de ladite cathédrale, ce qui reste pourtant, c'est le texte à haute charge émotionnelle qui relate cette édification, et donc la possibilité pour le narrateur de se reconstruire. Ce récit comme sauvegarde et lente épiphanie de ce qui, dans la réalité, s'est peu à peu dissipé dans le passé, quelle belle et cathartique victoire pour le narrateur qui sait amplement la faire partager au lecteur! Saurait-on assigner à l'écriture une plus noble fonction?

Charles Adam

Didier Mansuy: Biographie d'une douleur (Publibook, Paris; 236pages; 19 € ).

Paru dans "Tels Quels"

La référence août 2007

Didier Mansuy ou la biographie d'une douleur
par Thierry Zedda

Didier Mansuy se présente lui-même comme un auteur engagé. Ami de Henri Rode qui lui a sans doute donné le virus des mots, il les distille dans diverses réalisations, comme la nouvelle ou la poésie, mais aussi dans le plaisir troublant de les clamer au théâtre. Biographie d'une douleur est son deuxième roman, publié trois ans après La Tentation d'Ibiza.

Les histoires d'amour finissent mal… Didier tombe amoureux de Claude, sans l'avoir véritablement désiré. Pas de coup de foudre ni de prince charmant. Juste une pulsion obsessionnelle. Tendre la main, protéger, porter ce garçon qui semble perdu mais qui clame son amour. Tout ne se passe pas cependant comme Didier l'aurait espéré. Claude s'exprime peu. Il a du mal à s'extérioriser, à s'assumer. Et son mutisme prend des airs d'égocentrisme. Désireux de sortir le jeune homme du marasme dans lequel il le sent prisonnier, Didier n'aura de cesse de le bousculer intellectuellement, jusqu'à l'acharnement, jusqu'à la rupture. Aussi définitive que brutale. Car Claude finira par partir, abandonnant son amant au plus grand des désarrois.
Biographie, autopsie, observation d'une douleur, d'un échec annoncé... Deux citations, en début d'ouvrage, résument ( anticipent ? ) à elles seules les divers sentiments que pourrait éprouver le lecteur à l'issue de sa lecture. De Mauriac tout d'abord , s'adressant à Jouhandeau : Si j'avais osé, mon cher, être aussi indiscret que vous, quelle oeuvre n'aurais-je pas faite !, suivie aussitôt de ce mot de Rode : à la base n'y a t'il pas plutôt une générosité que de l'égoïsme à livrer au public, comme l'a fait Jouhandeau, son propre moi, son abjection et son drame. Avertissement tout à fait à propos. 
Porte ouverte sur l' intimité de son auteur, cette Biographie d'une douleur est une véritable analyse des erreurs, des lâchetés et des torts du personnage principal. Tout y est décortiqué, jusqu'aux silences. Didier Mansuy propose une critique du comportement humain ornée de moult citations (Freud, Nietzsche, Yourcenar, Cocteau…) comme pour nous convaincre avec lui de la vérité, de la sienne surtout. Au risque de faire perdre une certaine crédibilité à l'ensemble, car il manque une voix dans cette biographie, celle de ce Claude qui n'a pas voulu ou pu se remettre en cause et qui est parti. Cette absence finit par se faire lourdement ressentir.
L'écriture de Mansuy transpire un profond et touchant appel à l'amour, à aucun moment en effet on peut prétendre qu'il ait été cruel ou orgueilleux. Mais blessé, sans aucun doute. Il y a de beaux moments. L'ascension du mont Sinaï notamment est passionnante, d'un lyrisme  somptueux. Un passage qui vient à point pour relever un peu le récit, lui donner du piquant, de la passion et de l'intérêt, et insuffler à cette histoire un intérêt qu'on perd un peu de vue parfois. Quoi qu'il en soit, Biographie d'une douleur est un roman qui a le mérite de ne pas laisser le lecteur indifférent. Mansuy écrit bien. Très bien même. En choisissant d'aborder le naufrage de l'amour, la démarche intellectuelle qui est la sienne ne manque assurément ni de bravoure ni d'authenticité. 

Didier Mansuy, Biographie d'une douleur, Paris, éditions Publibook, 2007, 238 pages, 19 €.


- L'article de Charles Adam dans la revue " Tels Quels ", éditée à Bruxelles, numéro 227 de septembre 2004. Le site de " Tels Quels " est : www.telsquels.be


Voici le texte :







- L'article de " La Ultima Hora " journal d'Ibiza, le 10 août 2004





-ou du journal le Diario de Ibiza article du 4 août 2004 à consulter aussi sur le site en direct : diariodeibiza.es l'article a été réédité le 1 février 2005 sur le Net





- L'article du Fenua " La Dépêche de Tahiti ", le 20 octobre 2004 ;

Des émissions de radio notamment avec Brigitte Lahaie, le 16 novembre 2004, sur RMC, ou avec Jean Gabriel Wlock sur Latitude 95.8 Gay Grafitti à Troyes, le 17 juin 2005.


La Référence rédacteur en chef Pierre Salducci
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